Kim Ho Chul
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| Sujet: 김호철 || FINIT ! || Ven 25 Juin - 21:51 | |
| | | P U P I L 2 0 A N S H O M O S E X U E L | Kim Ho Chul feat lee chi hoon
Sexe : Masculin. Né le : 12 octobre 1990 À : Pusan. Corée du Sud. Groupe Sanguin : A+ Famille : Ho Chul n’est pas tombé du ciel un beau matin, évidemment. On peut remercier Monsieur et Madame Kim pour toutes ses années à prendre soi de lui, à en faire « un grand garçon ». Ho Chul est le fruit de l’union de deux pôles totalement opposés. Sa mère, bien que tendre et douce lorsque l’occasion se présente, est surtout une femme pleine de vie, prête à tout pour son enfant. Si elle se doutait des malheurs dont est victime son rejeton, elle serait bien capable de tirer sur tout ce qui bouge. Pour cette raison, Ho Chul ne se confie pas à elle : sa réaction démesurée pourrait lui attirer bien plus d’ennuis qu’il n’en a déjà. De l’autre côté, son père est d’une froideur qui repousserait même le plus affectueux des chiens. S’il était fier de son fils lorsque celui-ci était petit et un homme en devenir, ce n’est plus le cas désormais. Il aurait voulu avoir un fils, pas cet espèce de trouillard à la voix douce qui pose ses fesses comme une précieuse pour prendre son petit déjeuner. Vous n'espérez tout de même pas que le jeune homme se tourne vers un paternel qui le méprise et le considère comme un parasite ? Si Ho Chul venait à se plaindre, il ne ferait que donner le bâton pour se faire battre. |
Comment est votre personnage - en apparence :
« L’apparence montre et démontre. »
On ne voit pas Ho Chul. Il disparait, se fond dans les murs. Dans les couloirs bondés, il est toujours celui qui se retrouve couverts de bleus, écrasé contre un mur – quand il ne se fait pas tout simplement emporté par la foule, pas forcément dans la direction voulue. Le jeune homme ne marque pas les esprits. Qui se souviendrait du garçon timide qui a violemment rougit lorsqu’on lui a demandé s’il était libre pour un karaoké après les cours ? Si la timidité est au départ un caractère plutôt attirant, pour les joues écarlates, la voix qui tremblent, et le rire un peu retenue, elle devient très vite un handicap dans la vie de touts les jours. D’autant plus quand on est atteint d’une timidité presque maladive, qui vous empêche d’avoir une discussion normale avec quelqu’un. A le croiser dans les couloirs, Ho Chul apparait tout de suite comme l’adolescent réservé qu’il est. Ses professeurs l’apprécient pour son travail sérieux, mais même eux doivent bien reconnaître que s’ils ne le poussaient pas, Ho Chul n’ouvrirait jamais la bouche. Quand au professeur de sport, eh bien, il n’a jamais vu cet élève. Personne ne s’intéresse vraiment à Ho Chul. Certain(e)s remarquent néanmoins son physique avantageux, mais cette réserve apparait comme de la distance, et on le pense mystérieux alors que le seul mystère qui plane autour du jeune homme, c’est ce qu’il a bien pu faire dans une vie antérieure pour que celle-ci le ridiculise en permanence.
- en profondeur :
« Le plus courageux des chevaliers porte une capeline pour se protéger. »
S’il faut du temps pour qu’Ho Chul cesse de rougir violemment à chaque fois qu’il entrouvre la bouche, ce qu’il laisse apparaître comme personnalité n’en est pas moins surprenante. Qui oserait penser qu’un jeune homme qui passe son temps à se faire le plus discret possible soit si optimiste ? Lui qui n’ouvre jamais la bouche et se laisse marcher dessus –à croire que sa vocation profonde est de terminer en carpette de salon- croit dur comme fer il y a du bon partout, et pardonne à tour de bras ses bourreaux. Trop naïf, il reste persuadé que le monde idéal existe déjà, qu’il suffirait d’un peu de bonne volonté pour le construire. Heureusement pour tous ceux qui l’ont un peu trop bousculé au cours de son existence, Ho Chul n’est pas rancunier. Parce qu’il y a de quoi devenir fou avec les traitements tous plus humiliant les uns que les autres. Ne faisons pas croire que le coréen est le souffre-douleur attitré de l’université entière. Mais Ho Chul semble avoir un don pour tomber sur des personnes qui ne font pas grands cas de son avis et usent sans scrupules de la gentillesse à toute épreuve du jeune homme. Son dernier petit ami en date par exemple. Ho Chul y croyait dur comme fer. Il avait même banni sa timidité maladive et s’était laissé convaincre qu’un baiser par-ci par-là de temps en temps ne pouvait pas faire de mal. Romantique et fleur bleue jusqu’au bout des ongles, le coréen s’était fait aux regards un peu angoissants qui se posaient sur lui dans les couloirs. Il savait bien que tout ça aurait une fin, mais il l’espérait la plus éloignée possible. Quand son copain de l’époque lui avait appris qu’il devait partir, Ho Chul s’était juste dit que ce serait plus difficile de ne plus le voir entre chaque cours, mais en aucun cas que la fin tant redoutée était arrivée. Il s’est donc fait jeter comme un malpropre après six mois de relation, parce que l’autre estimait que parcourir une dizaine de kilomètres juste pour coucher, ça ne valait pas le coup. Et bien qu’il se soit senti humilié comme jamais, Ho Chul n’a ni crié ni insulté le pauvre hère qui lui faisait face. Il s’est contenté de murmurer du bout des lèvres que c’était « sans doute mieux comme ça. »
- en amour :
« Le prince charmant s’est perdu dans un bordel, mais il ne tardera pas à arriver. »
Que Ho Chul se montre désarmant de sincérité et de fraicheur ne semble pas être suffisant. Pourtant, quand son petit cœur se met à battre un peu trop fort, le jeune homme affiche un sourire à toute épreuve et se montre aussi affectueux que le besoin d’intimité le laisse permettre. Sa naïveté parfois enfantine quand aux sentiments peut prêter à sourire, mais le jeune homme a une vision si romantique des relations amoureuse que tout va très lentement avec lui. Du moins, c’est désormais la décision qu’il a prise. Il ne se laissera plus culbuter dès le premier soir sous prétexte que son cœur fait des siennes. Il espère juste pouvoir tenir cette résolution et ne pas céder comme l’être faible qu’il est. D’un autre côté, il garde le souvenir cuisant du rire mesquin de l’un de ses amants, et ne supporte pas d’être associé à « une vierge effarouchée ». Quand bien même il semble être un garçon facile cédant à toutes les avances, Ho Chul est d’une fidélité à toute épreuve. Sa timidité disparait lorsqu’il s’agit de sentiment, et l’adolescent n’apprécie que très peu qu’on le prenne pour ce qu’il n’est pas. Mais lorsqu’il s’agit de rupture, revient le personnage vide qui se laisse bringuebaler comme une poupée de chiffon désarticulée. Il ne doit pas être très bien considéré pour être traité de la sorte. Il faut dire que l’histoire la plus dégradante pour son amour propre, bien que totalement secrète –ne manquerait plus qu’il y ai eu des témoins de sa honte !- est aussi celle qui l’a convaincue qu’il devait à tout prix s’endurcir. Sortir avec un homme plus âgé, ce n’était pas la première fois. Avec un minois aussi séduisant, Ho Chul a toujours trouvé chaussure à son pied. Mais après plusieurs mois de liaisons gardée secrète, l’adolescent s’attendait certainement à tout sauf à se retrouver un jour devant une porte close et un message sec « mieux vaut que l’on s’arrête là. J’ai une situation tu comprends. ». Justement non. Quand il s’agit des battements frénétiques de son cœur, Ho Chul a tendance à croire que le reste importe peu.
- en amitié :
« Même si tu tombes encore, garde bien ma main dans la tienne. »
Même s’il ne saute pas au cou de ses amis dans une étreinte passionnée et suante d’amour, Ho Chul tient énormément à ces rares personnes qui prennent soin de lui, qui s’inquiètent ne serait-ce qu’un peu lorsqu’il manque un cours ou a l’air un peu pâle. Pour autant, même si les deux ou trois amis qu’il ose considérer comme tels sont presque ses divinités personnelles, Ho Chul estime qu’il ne doit pas empiéter sur leur propre vie. Sa réserve reprend le dessus. Bien que son affection soit sans bornes et qu’il se plie avec plaisir aux quatre volontés de ses proches, l’adolescent ne confie ses problèmes que très rarement, et cherche toujours à se débrouiller seul avant d’envisager la possibilité d’une main à laquelle se raccrocher. Dans son cerveau d’atrophié des relations humaines, Ho Chul considère les relations d’amitié sous un angle différent de la quasi-totalité de la population. Les relations amicales basées sur du donnant-donnant, le soutien mutuel, ce genre de chose, Ho Chul n’arrive pas à s’y faire. De nature, le jeune homme est soumis aux autres, craintif. Pour ses amis, il donne sans compter, que ce soit de son temps, de son argent ou ce qu’il pourra, mais lors qu’il s’agit de recevoir, le coréen se tortille comme un vers, devient rouge pivoine et refuse tout net. C’est pour cela aussi qu’il porte seul le poids de ses humiliations, de sa honte et de sa timidité à rendre fou un curé. Dès qu’il envisage de se confier, l’adolescent se fait l’impression d’un enfant gâté de cinq ans qui court dans les jupes de sa mère pour se plaindre, incapable de se débrouiller seul comme un grand. En contrepartie, Ho Chul ne sait pas se débrouiller seul, encore moins comme un grand. Mais il refuse malgré tout que ses amis s’apitoient sur son sort.
« T’auras beau racoler, le jour où t’ouvriras un livre, on arrêtera de te prendre pour une mijaurée. »
Les études. Ho Chul ne se sent pas à l’aise dans une salle de classe, enfermé avec trente adolescents qui ricanent dans le dos de leur professeur, qui se réunissent à la fin des cours pour entamer des discussions ponctuées d’exclamation et de gestes brusques. Le coréen a l’impression de ne pas être accepté. Pourtant, il est apprécié par ses professeurs, et certains élèves l’aiment bien, ne serait-ce qu’en souvenir des cours du soir qu’il leur a donné gratuitement et grâce auxquels ils ont pu remonter la barre. Quand à ses parents … Sa mère étant hors concours en ce qui concerne une hypothétique impartialité à son sujet, nous nous pencherons sur l’avis de son père. Eh bien, malgré la déception permanente que représente Ho Chul pour son paternel, ceci ne peut pas lui faire de remontrances ouvertes : Ho Chul est un excellent élève. Ce n’est peut-être pas un homme, le genre un peu rebelle qui tape sur les plus faibles pour assurer sa supériorité –chose qu’aurait secrètement préférée son père – mais Ho Chul est à couvert du tire à feu ouvert grâce à des capacités intellectuelle bienfaitrices. Alors, pour rester dans les bonnes grâces de sa bonne étoile qui lui assure au moins l’indifférence salvatrice de son paternel, Ho Chul doit rester dans les premiers de sa promotion. Et tout ce stress, cette angoisse de ne plus être parmi les meilleurs et de devoir à nouveau ramper comme un gamin, le visage ravagé par les larmes, Ho Chul finit par ne plus le supporter. Il est sans doute le plus gros fumeur de toute la ville. Et il ne dit pas non à un verre pour se réchauffer les soirs d’hiver. En revanche, l’idée même d’envoyer son cerveau en l’air lui déplait. La drogue, c’est bon pour ceux qui n’ont plus rien à perdre. Et ce n’est pas le cas d’Ho Chul. Il ne lui reste peut-être pas grand-chose, mais le peu auquel il peut se raccrocher, Ho Chul ne tient pas à le perdre.
Niveau d'Études Deuxième année - Littérature
Comportement en classe ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
Résultats scolaires ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
Popularité auprès des élèves ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
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Test rp
- Spoiler:
« Hyun Ko ? »
Dans l’encadrement de la porte, un adolescent d’une quinzaine d’années à peine. Assis entre les draps blanc, l’interpellé lui décoche son plus beau sourire avant de tendre la main pour l’inciter à s’approcher. Min Su s’exécute, se glisse aux côtés de son frère et pose la tête sur son épaule. Sans le vouloir, ses yeux restent accrochés aux couvertures sous lesquelles Hyun Ko se réchauffe doucement. Leurs mains s’emmêlent timidement. Entre alors madame Lee les bras chargée de sa petite dernière, qui sourit de voir ses deux garçons en pleine démonstration de tendresse. Ils lui adressent un sourire en tout point identique. Le platine et le roux. Hyun Ko s’en veut un peu de les inquiéter comme ça. Il pose une main sur la bosse formée sous les draps, au niveau de sa jambe. Min Su ne se contient plus et repousse la couverture épaisse qui lui gratte les mollets, pour découvrir la jambe gauche de son frère, enveloppée de la cheville jusqu’au genou dans un plâtre blanc crasseux. Les deux frangins se serrent l’un contre l’autre, le plus jeune le nez enfoui dans le cou du plus âgé. Un médecin finit par arriver, découvrant le petit clan en plein fou rire. Il secoue la tête. Ce gamin qui ne fait pas son âge les a bien inquiétés. C’est la première fois qu’un adulte fait une crise d’hypoglycémie et en profite pour tomber dans les escaliers et se casser la jambe. L’air sévère, il s’approche lui aussi du lit, où Hyun Ko joue avec sa petite sœur, sous l’œil attendri de sa mère, et celui, jaloux, de son premier fan. Trois paires d’yeux se dirigent vers lui, alors que la gamine continue de gazouiller et de vouloir grimper sur son frère pour atteindre les mèches soyeuses qu’elle rêve de tirer de toutes ses forces. Ce n’est qu’une jambe cassée, et c’est loin d’être la première dans la fratrie surdimensionnée de la famille Lee.
- Des béquilles et dehors jeune homme.
Sourires. Hyun Ko confie le bout de chou entre ses mains à sa génitrice et, avec l’aide de son frère, se remet debout. Min Su prendrait volontiers la place de béquille pour son frangin. Autoritaire, Hyun Ko tend la main pour recevoir le bout de plastique qui va lui servir de troisième jambe. L’homme secoue la tête, les surprenants.
- Il faudra faire attention. Et des tests, pour savoir si ce n’est pas le diabète.
Sourcils qui se soulèvent. Personne n’y croit. Mon dieu qu’ils sont insouciants, tous. Même la mère secoue la tête, n’y croyant pas une seconde. Son fils a juste une mauvaise addiction aux sucettes qu’il ne sait pas calmer, et qu’il a du mal à supporter lorsqu’il vient en week-end sans sucreries. Hyun Ko sautille un peu sur place, avant de tendre la main à nouveau. Soupir de la part du médecin, qui n’a pas trop le choix. A moins de l’attacher solidement à son lit, d’attacher le lit au mur et d’enfermer toute sa famille, il n’arrivera pas à faire rester le blond pour des examens. Béquille d’un côté et Min Su de l’autre, Hyun Ko boitille jusqu’à l’entrée de l’hôpital. Dans le hall, une infirmière l’arrête. Elle se penche vers lui, tout sourire, et lui tend une sucette. Le sourire du blond s’élargit. Et retombe lorsqu’elle ébouriffe sa tignasse en complimentant son frère.
- C’est bien de t’occuper de ton petit frère.
Hyun Ko a envie de hurler que c’est lui l’adulte, mais ça ne servirait strictement à rien. Alors il fait la moue, mais la sucette entre ses lèvres et repart, sans attendre sa mère et Min Su. Ceux-ci le rattrapent sur le parking, alors qu’il s’apprêtait à rentrer en bus, et le force à monter dans la voiture familiale. Durant tout le trajet, Hyun Ko câline son petit frère. Celui-ci n’arrête pas de s’excuser, encore et encore. Au volant, madame Lee secoue la tête, amusée. Lorsqu’elle avait ouvert les yeux, le matin même, il n’était pas sept heures. Et déjà, elle entendait des bruits de cavalcades effrénées, de chutes et des rires. Réveillé aux aurores par ses sœurs surexcitées, Hyun Ko avait été désigné comme le loup. Il s’était amusé comme un petit fou. Jusqu’à ce qu’il perde connaissance en suivant Min Su dans les escaliers. Une journée banale au sein de la famille Lee.
Sa mère le dépose à son appartement, et le jeune homme s’évertue à monter à pieds les trois étages qui le séparent de son petit chez lui. La clé tourne dans la serrure, et le platine s’avachit sur son canapé, tout en repoussant du pied sa copie miniature qui refuse de le laisser seul. L’intimité n’est pas pour tout de suite. Min Su court dans tout les sens, fait du café, retape les oreillers dans le dos de son frère, lui allume la télé, trifouille dans les DVD pour lui mettre son préféré, l’éteint, allume le lecteur CD, se précipite dans la chambre et ramène un livre aux pages cornées d’avoir été trop lues. Hyun Ko s’empare avec avidité de ce petit trésor, retrouvé au fin fond d’un carton. Slumdog Millionnaire. Hyun Ko le relit en boucle, jusqu’à s’exploser la rétine sur les mots, jusqu’à tomber le nez dans son oreiller, ou parfois jusqu’à s’endormir sur le canapé, trop épuisé pour bouger jusqu’à sa chambre. Et ses nuits sont peuplés d’enfants sales et mutilés qui parcourent les rues défoncées de Bombay. Et se réveiller, trempé de sueur et tâtant ses yeux, après avoir hurlé « Latika ». Il ne devrait pas prendre à ce point à cœur une simple histoire. Min Su continue de papillonner dans le petit appartement. Sans avoir eu le temps de cligner de l’œil, Hyun Ko se retrouve amoureusement couvert d’une couverture douce et moelleuse, un café fumant entre les mains et une multitude de baisers sur ses tempes. Un sourire déforme les lèvres.
- Tu ferais une parfaite petite épouse.
Le rouge monte aux joues du gamin, provoquant un fou rire de la part de son frère. Mince, il n’est pas mourant. Ce n’est qu’un peu d’os. Ce que Hyun Ko ne sait pas, c’est que même à moitié dans les vapes, il a hurlé de douleur. Et le son était tellement inhumain, son visage poupin s’était tellement déformé, que Min Su avait eu la peur de sa vie. Min Su se colle contre lui et trempe ses lèvres dans la tasse de café, qu’il tend ensuite à son ainé. En échange de quoi, Hyun Ko lui demande de rentrer à la maison. S’il se fait materner comme ça, il va oublier qu’il n’a plus deux ans. En voyant la silhouette fine de son frère qui passe la porte, déçu, il repense à l’époque où ils prenaient leurs bains ensemble. Min Su avait un don pour mettre autant d’eau hors de la baignoire que dedans. Et le blond s’était promis de ne jamais avoir d’enfants, pour ne jamais avoir à laver le carrelage et la piscine qu’était devenue la salle de bain. En parlant d’enfants … Sa main attrape son portable et compose un message à l’intention de Sun Kwon. Un instant, l’image du brun tout nu, dans sa baignoire et envoyant de l’eau dans tout les sens le tord de rire. Il finit par donner rendez-vous à son « fils » dans un café pas trop loin de chez lui. Il va certainement passer pour un fainéant qui se prend pour une diva, mais Sunnie lui pardonnera en voyant l’état de sa jambe non ?
Après avoir reçu l’accusé de réception, et sans attendre de réponse – de toute façon, il faut qu’il sorte pour ne pas devenir fou- le jeune homme se lève, attrape sa béquille et ses clés et boitille jusqu’à la porte. La descente des escaliers est un enfer. Rien de comparable avec la montée. Chaque marche lui prend trente secondes, l’irritant au plus haut point. Il finit par insulter toute les marches, une par une, choquant la petite voisine du premier qui sortait descendre les poubelles. Hyun Ko lui adresse son plus beau sourire et s’excuse, en lui faisant promettre de ne jamais répéter ce qu’il vient de dire. Alors qu’elle hoche la tête, il continue sa difficile descente. Lorsqu’enfin il atteint la porte, il est en nage et complètement vidé de ses forces. Le trajet jusqu’au café promet d’être long … Il se met pourtant en marche, lentement, et, peu habitué au maniement de la béquille au début, trébuche une ou deux fois. Lorsqu’il pousse la porte du café pour s’affaler sur l’une des confortables banquettes, il est totalement en sueur et maudit toute les dalles mal agencés, toutes les petites vieilles qui l’ont bousculées, et commande un grand verre de limonade. Pendant que le serveur, attendri par ce petit bout qui vient de s’installer à sa table, lui sert un grand verre et y joint quelques bonbons, Hyun Ko sort de sa poche une sucette qu’il met dans sa bouche. Sa tête retombe lourdement sur la vitre. Ses mains lui font mal, là où elles sont en contact avec la poignée de la béquille.
Bordel, mais c’est l’enfer une jambe cassée
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CHOO' Age : 18 ans. Code : Ok by D.M Fréquence de connexion : 7/7 Avis : J'aime ~ ♥ Comment avez-vous connu le forum ?ò_ô
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